Entre hegire,Medine, batailles et disparition

25/04/2013 01:34

’HÉGIRE : LLLLL
                                     L'égire

Incapable de progresser à La Mecque, il ne vit autre alternative que de transférer sa mission vers une localité plus favorable. Il décida de se rendre à Yathrib (la Médine). 
A l'approche de son départ, il lui fut accordée une nouvelle "vision" qui le réjouit grandement après treize ans d'incompréhension. 
Il s'est vu transporté au ciel en conversant avec des prophètes et les apôtres du passé et déclare-t-il, il fut reconnu et honoré d'eux. 
Durant cette nuit, il se serait corporellement trouvé au ciel (Al Isra'a wa Al mirage) 
Ayant appris que les Mecquois voulaient empêcher son départ en compagnie de son ami Abu Bakr, il sort au cours d'une nuit et sous les yeux de ses ennemis et sans que personne ne le voie (Allah a fermer leur regarde), se réfugiant dans une caverne, de là, ils feront route vers Médine. Cet épisode est appelé "al-hejra", l'hégire. 
Cette nuit de fuite marquera plus tard la première année du calendrier musulman. Durant cette période, miracle. 
Cependant, il demanda un signe tangible pour convaincre son peuple que c'était bien Dieu qui l'avait envoyé. La réponse reçue affirma que le Coran était précisément le signe demandé. 
Le Prophète  considérait les Ecritures juives et chrétiennes comme des livres d'inspiration divine authentique, cependant, il estimait que les juifs et les chrétiens en avaient donné de fausses interprétations allant jusqu'à en déformer le contenu. Quant à lui, il prétendra avoir été envoyé directement par Dieu afin de conduire les gens vers la foi véritable, celle d'Abraham (Al-Hanif) .

Il imite les juifs qui, pour prier, se tournent vers Jérusalem, il est tout disposé à gagner l'allégeance et le soutien de ces derniers. 

                                       Séjour à Médine
Dans sa nouvelle ville de résidence, Mohammad  fait édifier la première mosquée (al-masjide an-nabawi). 

Un jour de vendredi, il y prononce son premier sermon. La situation politique à Médine étant passablement confuse, il prend bientôt entre les mains la direction des affaires aussi bien religieuses que politiques. Le nombre de ses disciples ne cesse de croître. 
On dit qu'il exerce une autorité prudente, ramenant paix et ordre au sein de la ville anarchique. Il cherche aussi l'appui des juifs pour l'aider dans son entreprise. La sourate 2:.257 dit qu’il ne doit point exister de contrainte religieuse. 
Bien que certains juifs l'assurèrent que son apparition avait été prédite dans l'Ecriture, attestation qu'il cherchait d'ailleurs avidement, la majorité des juifs observa à son égard une prudente neutralité. 
Les juifs ne pouvaient croire qu’il fut leur messie, lequel, selon les prophéties de l'Ancien Testament, devait être issu de la famille royale de Daoud (David). 
orsqu’il se rendit compte de l'attitude plus que réservée des juifs à son égard, il les traita d'hypocrites. 
On lui répliqua que son avènement n’était nullement prédit dans leur Thora, il se contenta alors de les accuser de falsifier leurs propres écrits, non pas d'avoir substitué d'autres, inauthentiques, mais d'avoir omis de mentionner ce qui se référait à sa personne. 

                                    Progrès et affermissement
7. PROGRÈS ET AFFERMISSEMENT : 
A Médine, il n'est plus un prédicateur isolé, mais un véritable chef politique et religieux, il communique à ses fidèles son idéal d'une religion purifiée des pratiques païennes, adorant non pas des idoles, mais le Dieu véritable Unique. 
Le culte de celui-ci devait unir entre elles toutes les tribus arabes de la péninsule. 

Il se mit ainsi à réformer la législation de la cité et, à partir de l'an 624 de notre ère, à entreprendre une campagne contre les Mecquois, marquée par les événements suivants: 
- Une victoire (Badr) 
- Une défaite (Ohod) 
- Le blocus de Médine que les assiégés entourèrent d'un grand fossé (Al Khandaq) 
- Une série de négociations, de compromis, 
- Finalement, en 630, la prise de La Mecque avec 10.000 fideles.
 

Mohammad 
 s'assurait un onzième mariage avec la fille d'un chef mecquois, concluant les dernières alliances dont il avait besoin pour asseoir son autorité. 

En habile politicien, il ne supprima pas le pèlerinage païen à La Mecque, où l’on adorait la pierre noire. 
Ce pèlerinage était un véritable symbole d'union, puisque toutes les tribus nomades s'y retrouvaient. 
Le premier pèlerinage exclusivement musulman eut lieu en 632 sous les auspices mêmes du Prophète Mohammad 
 Durant toutes ces années, Mohammad  se mit à former une communauté de gens unis non par les liens du sang, comme c'était le cas dans une société traditionnelle arabe, mais par la foi en Allah et en son apôtre. 

C'est à Médine que Mohammed 
 élaborera sa doctrine religieuse: 
D'autres " révélations " lui viendront durant des moments d'intense transe, les descriptions qu'il a faites de ces rencontres, mémorisées et enregistrées par ses disciples, seront recueillies plus tard pour former le livre sacré de l'Islam, le Coran. Tandis que s'accroit le nombre des adeptes, le Prophète entreprend une série de guerres de vengeance. 

En 628, les Mecquois donnèrent l'accord de laisser ses disciples effectuer un pèlerinage à la Kaaba, laquelle, aux yeux de la nouvelle religion, passe pour être toujours un lieu saint. 

Deux ans plus tard, le Prophète y conduit une armée de dix mille hommes, remportant une éclatante victoire sans verser une seule goute de sang, et en en prenant le contrôle total. 

La dixième année de la mission, en 620, le Prophète éprouvera deux pertes. 
Son onde Abu Talib, qui l'avait soutenu et protégé, quoique n’ayant pas adhéré à la doctrine, meurt en cette année. Mourra aussi Khadija, son épouse. 

Plus de Cinque ans après la mort de cette dernière, Mohammed 
 cherche la consolation en épousant Aïcha, la fille de son ami Abu Bakr, qu'il ne prendra chez lui que trois ans plus tard comme épouse favorite. LL

8. LA MORT DU PROPHÈTE  
La disparition du prophète

Déjà atteint par la maladie qui devait mettre fin à ses jours, Mohammed conduisit le pèlerinage de 632. 
Ce fut le grand défilé du triomphe de l'Islam. Dans une homélie mémorable, le Prophète rappelle à la communauté les fondements de l'Islam et, du haut d'un rocher, proclame de sa voix affaiblie, mais amplifiée par celle de Bilal, le premier "moathin" de l'Islam: "0 Hommes, le Satan a désespéré d'être adoré sur cette terre qui est la vôtre, mais il se contentera des concessions que vous lui feriez dans vos actions, méfiez-vous de lui pour votre religion... 0 Hommes, écoutez mes paroles et peser-les, car j'ai accompli ma vie et je laisse en vous ce par quoi vous éviterez à jamais l'égarement, si vous y êtes fidèles, une loi claire, le livre d'Allah et la tradition de son Prophète. Ecoutez mes paroles et pesez-les. 

Sachez que tout musulman est un frère pour un autre musulman, et que les musulmans sont frères, qu'il n'est licite pour un homme sur la part de son frère que ce que celui-ci lui donne de son plein gré. 
Ne faites point tort à vos propres personnes." Puis il demande à la foule.. " Ai-je remplis ma tâche ? " Par Allah, oui répond la foule . ar A

À partir de l'hégire, il aura fallu neuf ans pour que toute l'Arabie embrasse l'islam. 

le Prophète Mohammad ordonne l'arrêt des razzias entre tribus arabes déclarant lors de son Sermon d'Adieu : « Le musulman est  intégralement sacré pour le musulman, son sang est sacré, ses biens sont sacrés, son honneur est sacré. »

L'unification de la péninsule arabe sous la bannière de l'islam n'est pas de nature à laisser ses puissants voisins indifférents. Mahomet décide donc d'envoyer ses ambassadeurs en Égypte, en Perse et à Byzance, entre autres destinations, pour transmettre son message. L'ère de la conquête au-delà de la péninsule va alors commencer.
Après avoir réorganisé l'administration et assis l'influence de l'islam à La Mecque, il retourne à Médine, où il meurt le 8 juin 632 âgé de soixante-trois ans après une courte maladie. Il fut enterré dans son appartement mitoyen de la "mosquée prophétique". Un agrandissement de la mosquée de Médine sous la dynastie omeyyade se fait autour de son tombeau, dorénavant à l'intérieur de la mosquée, isolé par un triple mur. La légende raconte que Fatima, sa fille , prit un peu de la poussière couvrant le cercueil et s'écria: " Lorsqu’on a senti la poussière de sa tombe, peut-on encore prendre goût aux parfums les plus exquis ? " 

9. APRÈS LA MORT DE MOHAMMAD  : 
Les luttes au nom de l'orthodoxie commencent après la mort du Prophète. Elles n'ont guère cessé. 
Engagées au nom de la pureté de la loi islamique et du retour aux sources, elles reflètent aussi des rivalités pour l'accession au pouvoir. 
Sur les quatre premiers califes (Al-kholafa'a rachidin), trois connaissent un sort tragique. 

Abu Bakr Siddiq (632-634) se définit comme calife ou " Successeur de l'envoyé de Dieu " 

Omar ibn Alkhatab (634-644) s'attribue le titre d'Amir al Mouminine, ou commandeur des croyants. 
C'est lui qui entame les grandes chevauchées à la tête des cavaliers d'Allah, soldats-prédicateurs qui recourent au Coran autant qu'à l'épée, mais il meurt percé du poignard d'un esclave chrétien. 

Outhman ibn Affan (644-656) 

Ali ibn Abi Talib (656-661) seront également assassinés. Ces déchirements n’empêchent pas l'Islam d'étonner par ses audaces et sa fulgurante progression. En un siècle, se constitue un des plus vastes empires du monde, il s'étend du Tage à l'Indus, de l'océan Atlantique à la mer d'Aral, des Pyrénées au Sahara. Repoussés à Poitiers en 732, 

les Maures font de l'Andalousie un joyau et de la Sicile un jardin. Malgré ses divisions, l'Islam est pendant plusieurs siècles le seul grand foyer de civilisation avec la Chine. Damas, Bagdad, Samara, Samarkand, Boukhara, Le Caire, Kairouan, Bougie, Tlemcen, Fès, Marrakech, Grenade, Cordoue... sont des centres de création qui illustrent le " miracle arabe " comme il y a eu dans l'Antiquité le " miracle grec " 

Alors que l'Islam connaît de nombreux schismes et s'étend sur une multitude de peuples, c'est la permanence de l'unité dans la foi et dans le rite qui l’emporte et s’impose, sans empêcher cependant le génie propre à chaque région de s’exprimer. L’art en est profondément marqué. Des minarets carrés d'Andalousie et du Maghreb aux minarets-fuseaux du Caire ou d'Ispahan, ce ne sont que variations sur un même thème. Le Coran n'interdit pas formellement la reproduction de la nature dans l'œuvre d'art (le Prophète aurait porté une tunique dont le bas était brodé de palmiers et d'animaux), mais il prescrit de détruire les idoles. C'est ainsi que l'abstraction. 

A travers le temps, l'Islam a connu plusieurs jihadistes parrmi lesquels on peut citer les africains tels: Ahmadou Bamba, El Hadj Oumar Foutiyou Tall, El Hadj Malick Sy, El Hadj Ibrahima Niasse, Seydina Limamoulaye etc...


Mausolée du Prophète (PSL) LA BARRIERE EN OR

 MAISON DE NAISSANCE DU PROPHETE (psl) elle fut détruite par le temps puis reconstruite

Chambre de la maison du Prophète (PSL) avant sa reconstruction

Le Mont Hiraa

Armes du prophète (SAW)

Turbans du Porphète (SAW)